Le 6 juin 2013, après 11 mois de négociation, 8 enfants ont été libérés d’une maison d’enfants illégale et insalubre à la frontière entre l’Inde et le Népal...

Arrivée à la maison d’accueil

Arrivée à la maison d’accueil provisoire après un long trajet en bus depuis la frontière indienne.

Les enfants, âgés de 5 à 9 ans, ont été emmenés dans la maison d’accueil provisoire Karnali 1. La priorité a été de leur apporter les premiers soins (certains étaient atteints d’infections de la peau et des gencives, l’un d’eux avait la typhoïde) et de leur fournir un cadre de vie leur assurant affection et sécurité.

Ces enfants ont été gardés dans une maison où avaient lieu des violations horribles. Des obstacles continus ont été mis sur leur chemin, les empêchant d'avoir accès au droit fondamental à retrouver leurs familles, explique Martin Punaks, directeur des actions de NGN/Karya au Népal.

Une tâche difficile nous attend : gagner la confiance des enfants, les aider à guérir et les accompagner dans la recherche de leurs pères et mères.

Le mois de juin a été difficile à la maison d’accueil. Les enfants ont d’abord montré de l’agressivité et un manque de respect face aux employés. Mais petit à petit la confiance s’est installée.
Après avoir reçu les premiers soins, les enfants ont racontés leur histoire aux chargés de missions sur le terrain.

Kausali de retour dans son foyer

Kausali de retour dans son foyer après des années de séparation.

Les recherches des familles ont pu être organisées dans 3 districts à l’ouest du Népal.

Ainsi, dès le mois de juillet, 7 enfants étaient en contact avec leurs parents ou des membres de leur famille par téléphone.
Le dernier a pu téléphoner à sa famille au mois d’août.
La joie était au rendez-vous aussi bien pour les enfants que pour leur famille, qui n’avaient plus de liens depuis 2009 pour certains.

La moitié des familles est déjà prête pour une rencontre avec les enfants en septembre et la mise en place du processus de réunification définitive au sein de la famille.

La petite Kausali, quant à elle, a eu la chance d’être réunie dès le mois d’août et est inscrite dans l’école de son village.

En attendant, un jeune qui suit ses études sous la responsabilité de NGN/Karya, a été embauché pour leur faire quelques heures de classe quotidienne à la maison d’accueil. S’ils n’ont pas été réunis d’ici là, ils seront scolarisés en octobre.