Les premières impressions népalaises de Gilberte, bénévole pour suivre le projet d'aide à la scolarisation à Simikot...

Dans nos pays industrialisés il nous suffit d'appuyer sur l'interrupteur pour que la lumière brille dans toutes les pièces de la maison, les rues la nuit sont éclairées !

On ne pourrait plus se passer de tous les appareils électroménagers que nous utilisons au quotidien sans même nous rendre compte que nous sollicitons la fée électricité !

Ici au Népal nous n'avons rien de tout ça. Le soir de mon arrivée il y avait de la lumière à l'aéroport et ensuite plus rien.
Les petites échoppes utilisent la bougie parfois la lampe à pétrole.

Certains habitants, des plus fortunés, peuvent se payer un générateur donc pas de problème, ils sont autonomes, d’autres simplement une batterie qui ne fonctionne que pour un temps déterminé, c'est le cas de notre maison d'enfants ; il n’y a de la lumière que pour le repas uniquement qui se prend vers 19h00 et dure maximum une demi heure. Sachant que la nuit tombe vers 18h00 les soirées sont longues dans le noir !

Un planning sort toutes les semaines et indique quels sont les quartiers qui vont bénéficier de l'électricité et dans quelle tranche d’heure. Dans notre quartier c’est souvent la nuit ou tôt le matin, rien n’est régulier !
On apprend à s'adapter.

Le jour de mon arrivée les permanents n'étaient pas au bureau le matin car comme ils devaient rendre un rapport à une date précise, ils avaient travaillé toute la nuit pour le terminer car dans la journée ils ne pouvaient pas utiliser les ordinateurs faute d'électricité !

Le temps prend donc une autre dimension aussi. Ce qui est extraordinaire c'est de voir les enfants faire leurs devoirs le soir à la lumière d'une torche et souvent les terminer vers 6h00 le matin avant de partir à l'école.
Hier soir avec un petit flacon d'encre, du kérosène et des bouts de coton comme mèche, ils ont fabriqué une lampe à pétrole !

Des sourires pour une modeste lampe à pétrole !

Des sourires pour une modeste lampe à pétrole !